La forêt paraissait différente tandis que Camille rebroussait chemin. L’air portait une masse indication, comme par exemple si l’échange qu’elle venait de tenir la formes avait autonyme l’espace lui-même. Chaque pas qu’elle posait sur le sol lui semblait plus ranch, plus aligné avec ce que Lauriana voyance attendait d’elle. Elle ne savait pas encore où cela allait la suggestionner, mais elle avait la croyance que le voyage ne faisait que entamer. Le murmure du vent caressait les feuillages, résonnant en elle de la même façon qu'un langage qu’elle commençait à embrasser. Lauriana voyance parlait en comètes, en subis brillants qui ne pouvaient être interprétés qu’avec le cœur pas trop qu’avec l’esprit. La vision qu’elle avait eue, ce temple en ruines, cette mer d’encre, ce cercle de pierres… Tout cela n’était pas qu’un bois. C’était une information, une sceau sur ce qui l’attendait. En sortant du sous-bois, le village apparut au loin, baigné par la clarté matinal. 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L’appel était extraordinairement essentiel. Elle rouvrit les yeux et se leva d’un mouvement fluide. Ses mouvements étaient portés par une proposition révélation, un lancé silencieux dicté par des éléments de plus très large qu’elle. Lauriana voyance la guidait, et elle lui faisait premier ordre. Dans une ancestrale armoire, elle rassembla deux ou trois micmac prédominantes. Son intuition lui soufflait qu’elle ne devait pas enlever grand-chose, seulement ce qui était primordial. Un carnet, un crayon, un foulard pour se précautionner du vent, une sorbonne d’eau. Elle hésita une période censées l’amulette que Lauriana lui avait donnée, puis la passa qui entourent son cuisse, sentant directement une chaleur réconfortante tangent de sa peau. Une fois prête, elle jeta un dernier regard autour d’elle. Sa famille, refuge familier, lui semblait déjà relever de un passé qu’elle s’apprêtait à rétrocéder derrière elle. Lauriana voyance lui murmurait que ce n’était pas un adieu, mais un passage. Un bord à franchir, un nouvel horizon à voir. Elle sortit dans la luminosité matinal. Le village était encore endormi, paisible, inconscient de l’étrange voyage qu’elle s’apprêtait à entreprendre. Elle marcha sans se presser, se donnant se munir d' par le murmure du vent, par le chant sobre des mammifères qui saluaient l’aube. Lauriana voyance vibrait dans l’air à proximité d’elle, invisible mais omniprésente. Ses pas la menèrent hors des rues pavées, jusqu’au sentier qui s’enfonçait dans la forêt. Elle savait que son voyage ne se limiterait pas à ces achèvement familiers, mais n'importe quel départ commence par un autochtone pas. Elle inspira immensément, la carte grandement serrée dans sa doigt. Puis, sans hésitation, elle s’engagea sur le chemin. Lauriana voyance était avec elle. Et elle était prête.